Cinefex – Coup de projecteur sur Gurel Mehmet et Helen Newby

Pour créer des illusions cinématographiques il faut des prestidigitateurs. Dans cette série d’interviews, Cinefex a choisi de s’entretenir avec Gurel Mehmet, le directeur artistique de Cinesite et Helen Newby, la responsable du compositing afin de découvrir ce qui les motive.

Dans la carrière de Gurel, on peut notamment souligner son travail sur Le Revenant, Origine, Le Chevalier noir, Expiation et L’Arbre de la vie.

CINEFEX : Quel aspect de votre travail vous plaît le plus?

GUREL MEHMET : J’aime le début du processus, la page blanche en préproduction ou à l’étape du scénario. À ce moment tout peut arriver, et j’aime voir les différents départements faire force commune pour créer un projet. Lors de cette phase d’exploration, les paramètres se mettent en place rapidement – emplacement, certains choix pris par le réalisateur, etc. C’est un moment très excitant.

J’apprécie le fait de créer quelque chose à partir de zéro mais j’aime aussi travailler avec les contraintes liées à la mise en scène ou à la mise en pratique des limitations de budget. La camaraderie dont font preuve les gens intelligents et passionnés avec qui je travaille jour après jour est contagieuse et représente une récompense. Je ne me sentais pas à ma place en grandissant car j’étais obnubilé par le dessin et les films. Mes collègues sont tout aussi passionnés alors me retrouver dans ce domaine m’a toujours semblé naturel.

Lisez l’interview complet de Gurel ici

Helen Newby est responsable du compositing chez Cinesite. Helen est fière d’avoir travaillé sur Nœuds et dénouements, Les Animaux Fantastiques, Skyfall, Des agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E. et Mute.

CINEFEX : Comment vous-êtes vous retrouvée dans ce milieu Helen?

HELEN NEWBY : En 1991, j’ai eu beaucoup de chance de trouver un travail chez RSA Films en tant qu’assistante du photographe et réalisateur Lester Bookbinder. J’ai beaucoup appris, y compris en participant aux sessions de télécinéma et de postproduction. Cela m’a amené à tout repenser et j’ai entrepris une formation sur le programme Domino, un système numérique et optique. À l’époque, Mill Film Shepperton utilisait un système Domino et avait un poste à pourvoir, c’est ainsi que tout a commencé. Je me souviens avoir étalonner et éditer la séquence d’ouverture pour Beautiful Creatures avec Domino en 2000 et avoir trouvé ça magique.

CINEFEX : Quels changements avez-vous remarqué dans votre domaine au fil des années?

HELEN NEWBY : Du point de vue du compositing, la façon dont nous avions l’habitude de travailler et de créer des images était très différente comparée à aujourd’hui. Nous n’avions pas accès aux caméras ou quoi que ce soit d’autre en dehors de la scène 3D à moins d’utiliser Maya. L’idée même de projeter une image sur un objet n’était pas possible. Curieusement, les écrans verts sont toujours régulièrement utilisés.

Lisez l’interview complet de Helen here

 

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